Estelle Meyer, c’est la chaleur de la voix, le voyage oscillant de la douceur à la gouaille, le chant, le théâtre, la présence scénique, l’appropriation et la restitution incarnée de chaque mot du poète.
Claude Tchamitchian, c’est l’engagement total dans la production du son, l’exigence et la générosité dans un même geste, l’étonnement toujours renouvelé de l’auditeur, le pressentiment d’un moment extraordinaire, impossible… mais si ! il se produit.
Denis Colin, c’est une caresse, un feulement, une retenue, un lâcher-prise, un barrissement, une attention et une présence à l’émergence. C’est inquiétant, tout peut arriver ! C’est rassurant, tout peut arriver…
L’association (d)étonnante de ces trois singularités est le Cabaret de l’ailleurs, mélange des écritures musicales de chacun, alliées par le chant et la récitation à la richesse infinie de la poésie francophone.